(Classement alphabétique par année)
Titre original : Close
Mise en scène : Lukas Dhont
Acteurs : Eden Dambrine, Gustav De Waele, Emilie Dequenne
Genre : Drame
Cotation :
Synopsis : (104 min) : Léo et Rémi sont des amis d’enfance. Ils ont treize ans et ont toujours été très proches. Ils jouent, ils passent beaucoup de temps l’un chez l’autre, ils dorment même ensemble. Il n’y a pas de malice en eux, pas de jeux sournois, rien qui puisse laisser penser à autre chose qu’à une amitié d’enfance typique qui est censée durer toute la vie. Ils sont comme des frères. Mais les choses se gâtent lorsqu’ils commencent à subir des pressions à l’école, qu’on leur dit qu’ils sont un couple ou qu’on les traite de "pédés" ou d’autres absurdités de ce genre. Léo prend alors peur de la situation, car il ne peut en être autrement, et décide de s’éloigner radicalement de Rémi, ce qui aura des conséquences fatales (cf. Aceprensa)
Valeur artistique : Lukas Dhont réussi magistralement à filmer la vie avec une grâce infinie. Pour son second long métrage, il explore l’intime avec talent, et pour cela il a reçu le Grand prix du jury au Festival de Cannes. Grâce à sa formidable maîtrise des silences et des regards, la beauté de ses cadrages et la lumière de ses jeunes interprètes novices, Eden Dambrine et Gustav de Waele, Close est d’abord et avant tout un immense mélodrame.
Valeur morale : Léo et Rémi n’ont jamais envisagé l’homosexualité, jusqu’à ce que leur environnement les oblige à douter de leur propre relation et à suspecter ce qu’ils avaient vécu auparavant comme une amitié conventionnelle entre garçons. Le film montre ainsi clairement ce qu’une société hyper-sexualisée et l’idéologie du genre peuvent provoquer dans la conscience d’un pré-adolescent en pleine maturation affective et psychologique : un désarroi personnel qui peut conduire à l’irréparable.
Lukas Dhont joue évidemment sur l’ambiguïté, sans abandonner le terrain du politiquement correct ; mais l’authenticité, la sensibilité et l’élégance de sa mise en scène permettent une lecture de bon sens du film. Certes, Dhont propose un regard critique sur les modèles de masculinité basés sur la démonstration de la force brute, ce qui est aussi du bon sens. D’autre part, le film propose une belle réflexion, réellement émouvante, sur la culpabilité et le pardon. Un film intéressant, sans aucun doute (cf. Aceprensa). A réserver aux adultes.
Pays : BEL/NTH/FRA
Public : A
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Note dynamique sur l'Internet Movie Database (IMDb) : 
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